"La première chose qu’il faut faire, c’est prendre soin de votre cerveau. La deuxième est de vous extraire de tout système d’endoctrinement. Il vient alors un moment ou ça devient un réflexe de lire la première page de votre journal en y recensant les mensonges et les distorsions, un réflexe de replacer tout cela dans un cadre rationnel. Pour y arriver, vous devez encore reconnaitre que l’Etat, les corporations, les medias et ainsi de suite, vous considèrent comme un ennemi; vous devez donc apprendre à vous défendre. Si nous avions un vrai système d’éducation, on y donnerait des cours d’autodéfense intellectuelle." Noam Chomsky.

" Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire ". Albert Einstein.

lundi 26 décembre 2011

Portrait de Noureddine Khadmi, nouveau ministre des Affaires Religieuses.

Portrait de Noureddine Khadmi, nouveau ministre des Affaires Religieuses


Noureddine Khadmi, nommé au poste de ministre des affaires religieuses a été  l’Imam de la mosquée El Fath à Tunis.
Plus connu sous la nomination de l’ « Imam du Jihad » suite à son fameux prêche du vendredi, dans lequel il a incité l’Assemblée Constituante à rompre toute relation avec Israël et a appelé au Jihad pour la libération de la Cisjordanie.
Noureddine Khadmi est né le 18 mai 1963, à Thala  dans le gouvernorat de Kasserine. Imam de la Mosquée El Fath à Tunis et actuellement ministre des affaires religieuses au Gouvernement de Hamadi Jebali.
Il a commencé sa scolarité par l’école coranique préscolaire à la mosquée Ali Bahi à Thala où il a été instruit par Mohamed Abidi, l’Imam de la mosquée. Il a ensuite poursuivit ses études à l’école primaire et au lycée secondaire à Thala.
En 1988, Khadmi a eu son diplôme de jurisprudence et de politique islamique de l’Université Zitouna de Charia et théologie basée à Montfleury à Tunis.
De1993 à 1997, il a préparé et obtenu deux doctorats, en philosophie (PhD) spécialité jurisprudence (thèses sur la Thahereya et l’école Malki de l’Islam) à l’Institut supérieur de théologie à l’université Zitouna.
Il a enseigné  l’Islam et la charia  dans les universités de Tunisie et l’Arabie Saoudite. Khadmi est membre du Comité international de l’Organisation des congrès islamiques. Il a travaillé comme chercheur à l’Encyclopédie arabe de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO). Il est aussi chercheur à l’Encyclopédie de fondamentalisme au Kuwait.
Il collabore avec le Centre de recherche et des études islamiques au Ryadh et avec le magazine des recherches sur la jurisprudence temporaire.
Il a animé différents programmes dans la radio «Le sacré coran» de Ryadh.
Khadmi est notamment, auteur de plusieurs livres et publications.

source: Tunisie Numérique

Portrait de Mohamed Lamine Chakhari, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat



Portrait de Mohamed Lamine Chakhari, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat


Mohamed Lamine Chakhari est né le 17 mai 1957 à Foussena au gouvernorat de Kasserine, marié et père de 3 enfants.
Ingénieur du conservatoire des arts et métiers de Paris et Docteur en 
ingénieurie mécanique. Il est enseignant universitaire à l’Ecole nationale des ingénieurs à Tunis où il dirige le département de génie mécanique.
Il a  occupé le poste de président directeur général d’une société industrielle. 
Il   est activiste du mouvement Ennahdha.
Mohamed Lamine Chakhari a été nommé ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat dans le gouvernement de Hamadi Jebali.

Sources: Ennahdha.tn / Tunisie numérique.

dimanche 25 décembre 2011

Portrait de Rafik Abdessalem, ministre des Affaires Etrangères

Portrait de Rafik Abdessalem, ministre des Affaires Etrangères

Rafik Abdessalem est titulaire d’une maîtrise en philosophie puis d’un Doctorat en politique et relations internationales de l’Université de Westminster au Royaume Uni.
Il était l’une des icônes de la lutte estudiantine à la fin des années 80, quand il était membre du Bureau exécutif de l’Union Générale Tunisienne des Étudiants (UGTE) de 1987 à 1990 avant d’immigrer au Maroc puis au Royaume Uni à cause des poursuites policières du temps de Ben Ali.
Rafik Abdessalem a créé, en Grande Bretagne, l’Institut maghrébin de recherches et de traduction, il a présidé la Tribune de Londres pour le dialogue, une tribune qui regroupait une élite de politiciens et intellectuels installés à Londres. Il avait occupé plusieurs fonctions dont chercheur à l’Université de Westminster, chercheur visiteur au Centre des recherches islamiques à Oxford et maître conférencier au Centre Marc Field pour les Hautes études en grande Bretagne. Il est actuellement chef de la division des recherches et d’études au centre Al Jazeera.
Rafik Abdessalem est également membre de plusieurs comités de recherche, il a contribué à plusieurs commissions de recherches et d’études dont le Centre New Process qui regroupe plusieurs ministres et personnalités politiques internationales.
Il est également rédacteur assidu au journal « Ashark Al Awssat » et à d’autres journaux et magazines arabes, il a aussi des publications dont : « La religion, la laïcité et la démocratie », « Les États Unis d’Amérique entre la force dure et la force douce », il a un nouvel ouvrage en cours d’impression (en anglais) « Les réformes islamiques et la modernité »en plus des dizaines de billets et de notes publiées en anglais et en arabe ainsi que des participations à des séminaires et conférences internationales.

source: Tunisie numérique.

Biographie de M. Hamadi Jebali, nouveau Premier ministre


M. Hamadi Jebali, chef du nouveau gouvernement est né le 13 octobre 1949 à Sousse.
Après avoir obtenu son Baccalauréat au lycée technique de Sousse (1969), il poursuit ses études supérieures en France.
Il obtient une maîtrise de la faculté des sciences et techniques de Reims avant d’effectuer des études d’ingénieurs aux Arts et Métiers à Paris couronnées par un diplôme en thermodynamique et énergies renouvelables.
Il a occupé pendant quatre ans (1978-1981) le poste de chef de département d’énergie dans un bureau d’études à Tunis.
Entre 1981 et 1984, M. Jebali est élu président du Mouvement de la tendance islamique (MTI) suite à l’arrestation de M. Rached Ghannouchi. En 1984, il est membre du bureau politique du MTI après la libération de M. Ghannouchi qui reprend la direction du parti.
Condamné à mort en 1987 à l’issue du procès des membres du MTI, M. Jebali se réfugie en Espagne. En 1989, il bénéficie d’une amnistie générale après la destitution de Bourguiba par Ben Ali. La même année, il regagne Tunis et fonde le journal « El Fajr » (l’aube) du parti Ennahdha, mais il est placé sous surveillance continue.
En décembre 1989, M.Jebali est arrêté et condamné à un an de prison suite à un article paru dans ce journal critiquant le tribunal militaire.
En 1991, alors que la répression anti-islamiste bat son plein sous le régime Ben Ali, M. Jebali est condamné à 17 ans de prison dont 10 ans dans une cellule isolée, et ce dans le cadre d’une vague d’arrestations qui a concerné 30 mille militants islamiques.
En 2006, il est gracié mais assigné en résidence surveillée à Sousse.
Au lendemain de la révolution et la chute du régime de Ben Ali, il est élu, au mois de mars 2011, secrétaire général du mouvement «Ennahdha», sous la présidence de M. Ghannouchi. Il a été chargé par le Président de la République Moncef Marzouki, le 13 décembre 2011, de former le nouveau gouvernement.
M. Hamadi Jebali est marié et père de trois filles.
 
Source: BusinessNews.com.tn
Biographie officielle

Biographie de M. Moncef Ben Salem, nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique








Le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Ben Salem, est né le 1er avril 1953.
Il est détenteur d’un baccalauréat mathématiques (1970), d’un Diplôme universitaire d’études scientifiques en 1972 (mathématiques et physique) et d’une Maîtrise en mathématiques en 1974.

M. Ben Salem obtient, à Paris, un diplôme d’études approfondies en mathématiques, appliquées en 1975, un diplôme d’ingénieur principal en automatique, en 1976, un Doctorat en physique fondamentale (1976) et un Doctorat d’Etat en mathématiques (1980).
Il est cofondateur de l’Ecole nationale d’ingénieurs et secrétaire général fondateur du syndicat de l’enseignement supérieur à Sfax.
Il a été mis sous surveillance policière durant 20 ans et empêché de se déplacer à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Il a été privé, ainsi que ses enfants, du passeport et interdit d’enseigner à l’université tunisienne après son licenciement en 1987.

A l’étranger, il a été notamment professeur visiteur à l’université américaine de Maryland et au Centre international de la physique fondamentale en Italie et membre au centre national de la recherche scientifique en France et au centre international de la physique théorique à Trieste.
Il était, aussi, membre de l’Union des physiciens et mathématiciens arabes et professeur à l’Union des universités francophones de Belgique et du Canada.

Dr Moncef Ben Salem est marié et père de quatre enfants.  

Biographie officielle.
Source: BusinessNews.com.tn

Portrait de Ali Larayedh, ministre de l’Intérieur dans le Gouvernement de Jebali.

Ali Larayedh est né en 1955 à Medenine, marié et père de trois enfants. Leader et porte-parole du mouvement politique « Ennahdha » jusqu’à son arrestation en 1990. Depuis 1981, il a été sous la pression et le harcèlement policier. Le 23/12/1990 Ali Larayedh a été arrêté et soumis à de très fortes persécutions psychologiques, notamment :
Trucage par les services spéciaux d’une cassette vidéo portant atteinte à son honneur.
Des menaces de mort par injection de produits toxiques.
Des menaces de contamination au sida par transfusion sanguine.
Enlèvement de sa femme Ouided Lagha le 02/06/92 harcelée et abusée sexuellement dans les locaux du ministère de l’intérieur, où elle a été filmée toute nue, ce qui lui a causé une dépression nerveuse (voir rapport annuel de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), 1999)
Condamné à 15 ans de prison ferme par un tribunal militaire et à d’autres peines diverses, Ali Larayedh vit depuis son arrestation en décembre 1990 sous le régime de l’isolement total, essentiellement dans la prison civile du «9 avril» à Tunis. Asthmatique et allergique à l’humidité, son état de santé est préoccupant et s’est aggravé par le manque, voire l’absence de soins.
Ali Larayedh a été nommé ministre de l’Intérieur dans le gouvernement de Hamadi Jebali.
Source: prison.eu.org / Tunisie numérique.

Portrait de Tarek Dhiab, ministre de la Jeunesse et des Sports.

Tarek Dhiab, ministre de la Jeunesse et des Sports, dans le nouveau Gouvernement, est né le 15 juillet 1954 à Tunis.
Figure de proue du football tunisien, Tarek a fait partie de l’équipe tunisienne qui a disputé la Coupe du monde 1978 en Argentine.
Ancien joueur de l’AS Ariana, il est formé à l’Espérance Sportive de Tunis où il poursuit toute sa carrière.
Il est le seul joueur tunisien à gagner le trophée du ballon d’or africain (1977).
En 1987 il contribue à la qualification de la Tunisie aux Jeux Olympiques de 1988 en marquant deux buts face au Maroc.
Il met un terme à sa carrière de footballeur en 1990 avant d’entamer une carrière comme consultant sportif auprès de la chaîne de télévision qatarie, Al Jazeera sport.
Il est élu en 2000 meilleur footballeur tunisien du siècle.
En mai 2008, il est nommé vice-président de l’Espérance Sportive de Tunis, responsable de la section football avant d’être démis de ses fonctions le 12 juillet après avoir refusé de serrer la main au ministre des Sports lors de la remise de la Coupe de Tunisie de football. Il est brièvement arrêté le 14 juillet.
Il a repris sa carrière de consultant sportif à la chaîne AL Jazira jusqu’à sa récente nomination.
Il est marié et père de trois enfants.
Source: TAP

Portrait de Noureddine Bhiri, ministre de la Justice

Noureddine Bhiri, ministre de la Justice dans le nouveau Gouvernement, est né le 10 juillet 1958 à Jebeniana dans le Gouvernorat de Sfax.
Il est titulaire d’une maîtrise en droit de la Faculté de Droit et des sciences politiques et économiques de Tunis (Spécialité droit privé).
Avocat à la Cour de Cassation, Bhiri a rejoint le mouvement «Ennahdha» en 1977 où il a occupé plusieurs postes de responsabilité, dont la direction du mouvement à l’Université.
Il est membre du bureau politique du mouvement et de son bureau exécutif et au conseil de la Choura depuis 1981 avant d’être responsable de sa section politique.
Emprisonné de février à septembre 1987, Bhiri a adhéré à l’action associative où il était membre du bureau exécutif du centre de Tunis pour l’indépendance de la justice, membre de la coordination nationale pour le soutien de la révolution syrienne.
Il était coordinateur du comité des avocats devant le tribunal militaire en 1992.
Le nouveau ministre de la Justice est également membre fondateur de l’organisation nationale de lutte contre la normalisation avec le l’Etat sioniste et du comité national de soutien de l’Irak.
Il est militant dans plusieurs associations de droits de l’Homme.
Bhiri est marié et père de quatre enfants.
Source: TAP

Portrait de Abdelwahab Mâattar, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle

Abdelwaheb Mâatar, nouveau ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, est né le 23 mars 1952 à Sfax.
Il a obtenu un diplôme de l’Ecole nationale d’administration de Tunis en 1975, une licence en droit public de la faculté des droits et des sciences politiques et économiques de Tunis en 1977, puis un DEA en sciences politiques à la même faculté en 1983.
Avant d’exercer la profession d’avocat en 1984 et l’enseignement à la faculté des droits et des sciences économiques de Tunis, il a travaillé à la Société tunisienne d’assurances et de réassurances (1977-1978) et occupé le poste de chef de service contentieux à la société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (1979-1980) et de directeur adjoint à l’Agence tunisienne de coopération technique (1980-1984).
M. Mâatar est membre du Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT) et de la Ligue tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme (LTDH), membre fondateur du Centre de Tunis pour l’indépendance de la justice et vice-président de l’Association internationale de soutien aux prisonniers politiques.
Il est également membre fondateur du parti du Congrès pour la République depuis 2001 et actuellement membre du bureau politique du CPR.
Il est marié et père de trois enfants.
Source: TAP

Portrait de Abdelkrim Zbidi, ministre de la Défense nationale

Abdelkrim Zbidi qui vient d’être reconduit au poste de ministre de la Défense nationale est né le 25 juin 1950 à Réjiche, gouvernorat de Mahdia.
M. Zbidi est titulaire d’un doctorat de médecine de l’université Claude Bernard à Lyon (France), d’une maîtrise de physiologie humaine et exploitations fonctionnelles, d’une maîtrise de pharmacologie humaine, d’un diplôme d’études approfondies en physiologie humaine et d’un diplôme d’études et de recherches en biologie humaine de la même université.
Il a été coordinateur de la formation des techniciens supérieurs de santé à la faculté de médecine de Sousse (1981-1988). Il a aussi occupé plusieurs fonctions à la faculté de médecine de Sousse: chef du département des sciences fondamentales (1982-1989) et professeur hospitalo-universitaire depuis 1987. Il a été aussi chef de service des explorations fonctionnelles à l’hôpital Farhat Hached de Sousse (1990-1999).
M. Zbidi a aussi occupé le poste de secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la recherche scientifique et de la technologie (1999-2000), ministre de la Santé publique (2001), ministre de la Recherche scientifique et de la Technologie (2002) et ministre de la Défense nationale depuis janvier 2011.
M. Zbidi est chargé de missions d’expertise auprès de l’agence internationale de l’énergie atomique depuis 1992 dans le domaine « applications médicales du nucléaire ».
Il a aussi occupé les fonctions de président du collègue de physiologie et explorations fonctionnelles, relevant du ministère de la Santé publique (1994-1997), président de l’université du centre (Sousse, Monastir, Kairouan et Mahdia) de 1995-1999 et doyen de la faculté de médecine de Sousse (2005-2008).
M. Zbidi est auteur et co-auteur de quelque 140 publications et 300 communications scientifiques et 40 directions de thèses de médecine.
Source: TAP