"La première chose qu’il faut faire, c’est prendre soin de votre cerveau. La deuxième est de vous extraire de tout système d’endoctrinement. Il vient alors un moment ou ça devient un réflexe de lire la première page de votre journal en y recensant les mensonges et les distorsions, un réflexe de replacer tout cela dans un cadre rationnel. Pour y arriver, vous devez encore reconnaitre que l’Etat, les corporations, les medias et ainsi de suite, vous considèrent comme un ennemi; vous devez donc apprendre à vous défendre. Si nous avions un vrai système d’éducation, on y donnerait des cours d’autodéfense intellectuelle." Noam Chomsky.

" Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire ". Albert Einstein.

lundi 24 janvier 2011

Position de la Fédération Générale de l'Enseignement Supérieure et de la Recherche Scientifique - FGESRS.

Contrairement à plusieurs informations contradictoires et après avoir vérifié auprès de syndicalistes dont certains sont membres du bureau de  la Fédération Générale de l'Enseignement Supérieure et de la Recherche Scientifique (FGESRS),
nous confirmons qu'il n'y a aucun appel de la FGESRS à la grève dans l'enseignement supérieur.
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Déclaration du secrétaire général de la FGESRS
Pour ne pas détourner la révolte populaire

Le 14 Janvier 2011, le peuple Tunisien a réalisé une victoire sans précédent quand il a réussi après un mois de contestation et de manifestation pacifique à réclamer le droit au travail à la dignité et une vie politique évoluée .

Le peuple a réussi à renverser un régime autoritaire et corrompu. Pour atteindre cette victoire le peuple Tunisien a consenti d'immenses sacrifices . Il continue à militer avec la même volonté et détermination dans le but d’éradiquer la corruption et pour la réalisation de ses objectifs principaux : une vie digne et qui rompt avec toutes les formes de privation et de favoritisme et l’instauration d’une démocratie durable pouvant prémunir l’avenir de toute sortes de tyrannies et de corruption.

Par ailleurs, ce qui reste a accomplir n’a pas moins d’importance de ce qui est déjà réalisé d’autant plus que beaucoup de parties ne souhaitent pas que cette « INTIFADHA » ne se transforme en une révolution complète .

« L’université générale » une fois et à nouveau dans l’humilité devant les les âmes des martyrs de l’INTIFADHA  et glorifie ses blessées et console leurs familles et tous notre peuple Tunisien, fait appel aux différentes composantes de la société y compris les universitaires de continuer leurs mobilisation et vigilance pour préserver ce qui a été réalisé par des moyens pacifiques les autres étapes et ce par :

1- Compléter la composition des comités déclarées (la reforme politique , les enquêtes sur les violations de la sécurité, l’établissement des faits sur les différentes formes de corruption) en se basant sur une participation de tous les partis afin d'assurer l’efficacité et la crédibilité des membres des comités afin qu’elles puissent accomplir ces taches le plutôt possible .

2- La Fondation d’un gouvernement de coalition de "Sauvetage" pour administrer les affaires , assurer la sécurité et prendre des décisions urgentes  (Amnistie législative, la reconnaissance des différents parties et comités, la récupération de l'argent détourné, le suivi des corrupteurs) et préparer en même temps des élections justes et transparentes après la révision de la constitution et les règles électorales. Ce gouvernement doit d’une part inclure les différents sensibilités politiques, toutes les composantes de la société et les associations efficaces et exclure d’autre part tous les éléments ayant contribué à l'ancien régime en portant son idéologie et son style .

A cet égard nous condamnons la façon dans laquelle les valises diplomatiques et les taches ministérielles a été distribué par le gouvernement actuel sans l’accomplissement de consultation avec les parties concernés . Nous déplorons également la manière avec laquelle le ministère de l’intérieur s'est adressé aux citoyens, ainsi que son refus de les informer sur la vérité de ce qu’est réellement passé, et ce qui se passe encore au niveau de la sécurité.

La Fédération générale de l'enseignement supérieur et de la recherche fait appel aux universitaires afin de continuer ses activités régulièrement et demander à mettre fin à la présence de la police dans nos universités pour que cette dernière puisse jouer son rôle pour l’amélioration de la connaissance des étudiants et être l'espace pour la citoyenneté responsable .

La FGESR invite tous les universitaires pour qu’il soit présents quotidiennement dans leurs institutions pour suivre la situation et le rôle des fédérations régionales s'amarrant aux masses populaires et continuer à pousser Al INTIFADHA et la soutenir intellectuellement et sur le terrain .

Sami Alaouadi

Secrétaire général de la FGESRS.


Tunis , le 20 Janvier 2011

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