Nous avions lancé dès le jeudi 20 janvier à l'Ecole Nationale d'Ingénieurs de Tunis une lettre ouverte au gouvernement Tunisien pour demander la démission de cinq ministres du gouvernement de transition. Depuis, Mr Mdhafar a eu la sagesse de se retirer. Notre demande était la conséquence de l'inquiétude suscitée par la situation de crise que nous vivons depuis la chute du dictateur et de notre volonté d'apaisement afin de permettre que le gouvernement de transition puisse travailler sereinement sans la pression de la rue.
Il est lamentable de voir que la majorité de ceux qui s'expriment ne nous présentent que deux alternatives, accepter le gouvernement actuel avec une main mise totale du RCD qui s'accroche au pouvoir ou bien le chaos. Aucun effort pour nous convaincre pourquoi on n'a pas d'autre choix. Autrement dit, la politique qui consiste à prendre le tunisien pour un abruti incapable de prendre ses décisions tout seul, continue. Elle continue, non seulement de la part des membres du RCD, mais aussi de l'UGTT, et des autres partis politiques d'opposition. Manifestement, tout le monde est pris de court par l'enchainement des évènements, et notre « élite » politique n'a pas le temps d'adapter son discours. Alors, moi je ne suis pas du tout convaincu et je continue à soutenir la lettre ouverte au gouvernement tunisien d'unité nationale qui a recueilli jusqu'à présent plus de 300 signatures parmi les acteurs de la société civile, ainsi que de plusieurs universitaires étrangers. Malheureusement, le temps presse et les évènement s'accélèrent, et je crains que notre demande ne soit déjà obsolète, et insuffisante aujourd'hui pour calmer la rue.
Il est lamentable de voir que la majorité de ceux qui s'expriment ne nous présentent que deux alternatives, accepter le gouvernement actuel avec une main mise totale du RCD qui s'accroche au pouvoir ou bien le chaos. Aucun effort pour nous convaincre pourquoi on n'a pas d'autre choix. Autrement dit, la politique qui consiste à prendre le tunisien pour un abruti incapable de prendre ses décisions tout seul, continue. Elle continue, non seulement de la part des membres du RCD, mais aussi de l'UGTT, et des autres partis politiques d'opposition. Manifestement, tout le monde est pris de court par l'enchainement des évènements, et notre « élite » politique n'a pas le temps d'adapter son discours. Alors, moi je ne suis pas du tout convaincu et je continue à soutenir la lettre ouverte au gouvernement tunisien d'unité nationale qui a recueilli jusqu'à présent plus de 300 signatures parmi les acteurs de la société civile, ainsi que de plusieurs universitaires étrangers. Malheureusement, le temps presse et les évènement s'accélèrent, et je crains que notre demande ne soit déjà obsolète, et insuffisante aujourd'hui pour calmer la rue.
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