Prenons l’initiative d’appeler à l’organisation d’une conférence nationale avec la participation de l’ensemble des partis politiques sans exception, des différentes composantes indépendantes de la société civile, des organisations professionnelles, des associations des tunisiens à l’étrangers, des associations scientifiques et des personnalités à l’échelle national et au niveau régional pour
- Proposer la formation d’un gouvernement d’union nationale de transition pour sauver la situation
- Préciser les prérogatives de ce gouvernement d’union nationale de transition
- Proposer un programme de travail de ce gouvernement
- Proposer la composition des trois commissions
- Proposer l’engagement des membres de ce gouvernement d’union nationale de transition à ne pas se présenter aux prochaines élections présidentielles et législatives.
(Paru dans le journal echchourouk du 22/01/2011)
propositions sages, mais:
RépondreSupprimer- il y aura toujours des gens qui ne seront pas d'accord avec le gouvernement d'union nationale, alors que bien qu'imparfait, le gouvernement actuel travaille dans le bon sens; le rejoindre (en ce qui concerne les trois presque ministre ugtt et ben jaafar) et le maintenir sous pression serait plus sage;
- demander l'engagement aux membres du gouvernement de ne pas se présenter aux élections pourrait sembler sage, mais c'est une condition de plus qui va rendre plus difficile la composition d'un tel gouvernement et nous faire perdre encore du temps; pourquoi piétiner ou reculer alors que nous avons commencé à avancer sur la bonne voie?
il faut garder à l'esprit que "le mieux est l'ennemi du bien".
Je trouve qu'on est en train de vivre des moments absolument incroyables, les choses avancent à une vitesse inimaginable. L'excitation est forte, en même temps on ne peux s'empécher d'avoir très peur. Peur des récupérations, et les dangers sont multiples. De l'interieur, le RCD contient encore en son sein des personnes très impliqués dans la corruption et le systeme Ben Ali, et qui s'accrochent au pouvoir pour se protéger. Ensuite il y a l'UGTT qui est en train de céder à la rue en pensant pouvoir la controler et la récupérer. Dans une moindre mesure quelques partis de l'opposition essaient de se positionner. Viennent ensuite quelques pays étrangers qui ne voient pas d'un très bon oeil ce qui se passe chez nous. Tout ca pour dire qu'on n'a pas beaucoup de temps pour trouver des solutions. Et à mon avis la solution qui consiste à dire, faisons confiance au gouvernement, et jugeons le sur ses actes pourrait s'avérer désastreuse, car si l'UGTT arrivait à ses fins,elle aurait des exigences certainement inacceptables par le gouvernement, ce qui déboucherait à un blocage, source de chaos. C'est pour ca qu'il faut imaginer des solutions capables de couper l'herbe sous les pieds du RCD et de l'UGTT. Et c'est dans ce sens que nous proposons notre Lettre ouverte.
RépondreSupprimerL'UGTT doit faire sa révolution comme tout le pays l'a fait. Il est curieux qu'il y a peu, les caciques de l'UGTT (à leur tête le SG qui s'est réuni avec Ben Ali pour avoir son accord début décembre) ont décidé d'organiser un congrès extraordinaire pour prolonger leur mandat (sic). Je ferais bien confiance a Ghannouchi, sous réserve de le mettre sous pression continue qu'a l'UGTT dans composition actuelle.
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